Etre propriétaire au plus tôt à Montpellier
Au démarrage de la vie professionnelle, nous n'avons pas d'autre choix (sauf à être aidé par la famille) que de devenir locataire de son premier logement et de payer à "fonds perdus" des loyers.
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Cette période qu'il est souhaitable, patrimonialement parlant, d'être des plus courtes est mise au service de la constitution d'un futur apport personnel qui me sera demandé lors de ma première acquisition. A cette occasion, ces fonds propres seront un élément de crédibilisation et de solvabilisation au regard des critères de la banque qui est essentielle dans tout acte d'acquisition.
Ainsi fait, ma première acquisition immobilière se réalise avec un emprunt d'une durée moyenne de 20 ans qui me permettra a minima d'amortir le choc de perte de revenus lors de ma prise de retraite à 65 ans en moyenne.
Dans le cas contraire, si je suis resté locataire toute ma vie, ma perte de revenus de près de 50% au jour de la retraite sera rendue extrêmement douloureuse par un loyer restant dû à hauteur de 30% de mes anciens revenus, représentant alors 60% de mes nouveaux revenus, devenus des pensions. Mon solde disponible restant à vivre ne s'élèvera alors plus qu'à 40%. A contrario, si une dernière échéance de mon prêt s'achève en même temps que mon départ à la retraite, la perte de revenus de 50% sera partiellement compensée par la disparition de la charge de crédit et dans ce cas, mon disponible sera de 100%.
Exemple: Revenus d'activité = 20 000€
Loyer = 600€
ou
Charge de remboursement = 600€
Si statut locataire au départ à la retraite, restant à vivre: 20 000€ x 50% - 600€ = 400€
Si statut propriétaire au départ à la retraite, restant à vivre: 20 000€ x 50% - 0 = 1 000€
Le statut propriétaire de la résidence principale est un réel amortisseur social que nos gouvernements seraient bien inspirés à encourager dans les solutions déployées aux problèmes de retraite de répartition.